Un homme, de grande et fine stature, solitaire voire misanthrope, vivant quasiment reclus en compagnie d’un chat, doté d’une prodigieuse capacité d’observation et de déduction logique, fumeur, adepte d’opium et de chimie et s’il le faut de déguisement, qui fait appel aux enfants des rues pour obtenir des informations, accompagné d’un médecin auquel il vient de se lier et qui est le narrateur de toute l’histoire, se lance dans une enquête pour prouver l’innocence d’un homme accusé injustement de meurtre :
Sherlock Holmes ?
Non, Maximilien Heller, inventé en 1870 par Henry Cauvain, seize ans avant la première aventure du détective de Conan Doyle. Une telle coïncidence est impossible : Conan Doyle, issu d’une famille francophile et lisant parfaitement le français, a évidemment repris ce héros atypique et lui adonné avec génie de multiples aventures et affaires à résoudre . Et plus… De nouveaux éléments laissent penser que Conan Doyle a parsemé dans son œuvre des indices faisant référence à cette « ascendance » de son fameux personnage.
Une redécouverte essentielle d’un élément oublié de notre patrimoine littéraire.